Jour de La Terre 2020

Le 22 avril 2020 marque le 50e anniversaire du Jour de la Terre. À Ski Chic-Chocs, nous croyons que c’est le moment idéal pour se rappeler que nous pouvons célébrer par l’action! Dans un contexte de changements climatiques, nous voyons la nécessité de s’adapter pour préserver la matière première de l’industrie du récréotourisme : l’environnement.

En ce jour de la Terre 2020, que pouvons-nous faire ?  

1. S’informer et en parler à nos proches!

Vous pouvez visiter le site internet du Jour de la Terre https://jourdelaterre.org/qc/ pour des moyens de passer à l’action, des programmations en direct et bien plus. Si vous voulez aller plus loin…

Vous êtes un(e) individu(e) et souhaitez en apprendre plus sur l’action pour le climat:

Vous êtes une organisation oeuvrant en récréotourisme et souhaitez intégrer le développement durable à vos pratiques :

Dans la situation actuelle de confinement, les réseaux sociaux peuvent être une alternative de partage de connaissances avec une portée considérable. De plus, n’hésitons pas à parler de l’importance de l’éco-responsabilité et d’un mode de vie durable pendant un souper en famille ou avec les colocataires, en incorporant les principes du développement durable à nos discussions sur de futures expéditions de ski et de vélo, par exemple.

2. Télétravailler… de manière écoresponsable !

 Bien que notre impact numérique ne soit pas tangible, il représente pourtant une part de notre empreinte carbone annuelle. En effet, le numérique mondial représente entre 3 et 4% des émissions de gaz à effet de serre. Comment réduire son impact numérique ?

  • Utiliser Ecosia comme moteur de recherche : pour chaque recherche, Ecosia plante un arbre. 80 % des bénéfices générés par la publicité sur son site Internet sont destinés à la plantation d’arbres dans les zones qui en ont le plus besoin.
  • Limiter l’envoi de courriels : « Une année typique de courriels entrants ajouterait 136 kg à notre empreinte carbone, représentant un trajet d’environ 320 km en voiture. Faire attention à ne pas envoyer de pièces jointes volumineuses et supprimer régulièrement ses courriels sont d’autres manières de diminuer son impact numérique » (Jour de la Terre, 2020).
3. Encourager et acheter local
Par exemple, en faisant une commande à votre épicerie du coin ou en réservant une activité de tourisme d’aventure dans une nouvelle région du Québec que vous souhaitez explorer (après le confinement!).

Lorsque nous pourrons se retrouver dehors, que pouvons-nous faire pour préserver notre environnement ?

1. Respecter les milieux fragiles

Sortir en petits groupes et garder ses distances avec la faune et la flore afin d’éviter les perturbations des écosystèmes fragiles. Par exemple, Ski Chic-Chocs applique ce principe en apportant un nombre restreint de personnes dans des secteurs éloignés, tel que les Mines Madeleine, notamment afin d’arrimer ses activités avec la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables.

2. Appliquer les 7 principes du « sans trace » (© Sans Trace Canada)

1. Se préparer et prévoir
Planifier le tracée et les repas : cela permet de réduire les déchets et une dépendance moindre à l’égard des feux de camp pour la cuisson. 

2. Utiliser les surfaces durables

Rester sur les sentiers autant que possible et trouver un endroit adéquat pour camper en pensant à la fragilité de la végétation et du sol ainsi que les perturbations possibles de la faune : cela permet de conserver la symbiose des écosystèmes. Si la couche de neige est suffisante, la végétation sous-jacente sera normalement protégée.

3. Gérer adéquatement les déchets

Cela s’applique pour les déchets en montagne, mais aussi pour les déchets causés par la production d’équipements. Nous suggérons de mettre de l’avant la méthode des 4R ( refuser, réduire, réutiliser, recycler), afin de repenser notre consommation.

4. Laisser intact ce que l'on trouve

S'il est nécessaire d'aménager des lieux pour installer un camp, par exemple, replacer les éléments du paysage tel qu'ils étaient avant de quitter.

5. Minimiser l'impact des feux

En premier lieu, se demander si le feu de camp est nécessaire. Si oui, prendre en considération les dures conditions de croissance auxquelles les arbres et les buissons sont soumis dans les lieux alpins ou désertiques particulièrement hostiles, et s’assurer de ne pas nuire à la régénération des espèces végétales lors du prélèvement du bois de chauffage

6. Respecter la vie sauvage

Apprendre à connaître la faune en l’observant discrètement. Lors de vos observations, divisez votre groupe en sous-groupes plus petits pour minimiser vos impacts.

7. Respecter les autres usagers

 

Et n’oubliez pas, poser un geste concret le 22 avril c’est bien, mais tous les jours, c’est encore mieux. L’adaptation aux changements climatiques se traduit par de grandes comme de petites actions!

Ensemble, protégeons nos hivers!